CONCLUSION DU CHAPITRE 4

Malgré sa longueur, ce chapitre n'a fait qu'aborder de façon très superficielle l'ensemble des variantes possibles des modèles d'interaction spatiale et de leur élargissement aux modèles d'interaction territoriale.

Car, qu'on ne s'y trompe pas, le raisonnement qui nous a conduit à remettre en cause les hypothèses des modèles d'interaction spatiale pour introduire en plus de la distance un facteur d'appartenance territoriale pourrait être étendu à d'autres catégories de variables d'interaction telles que la similarité sociologique ou économique, la proximité linguistique ou culturelle, etc.

Pas plus que l'on ne peut étudier les effets spatiaux indépendamment des effets territoriaux, on ne peut étudier les proximités géographiques indépendamment d'autres formes de proximité sociologique ou économique sous peine de produire des interprétations tronquées ou biaisées.

Il faut donc maintenant examiner de plus près les phénomènes d'autocorrélation spatiale (relation entre similarité et proximité spatiale) afin de voir comment il pourrait à leur tour constituer des facteurs explicatifs des phénomènes d'intégration ou de barrière que nous avons pu mettre en évidence.
 
 
 
 
 
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